Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Queenworld.fr

Test Bohemian Rhapsody Blu-Ray 4K

1 Avril 2019, 13:23pm

Publié par Laurence Mijoin-Duroche - Avcesar.com

Année : 2018 Réalisateur : Bryan Singer Interprètes : Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton, Ben Hardy, Aiden Gillen, Joseph Mazzello Éditeur : Fox BD : 1 UHD-66 + 1 BD-50, 134', toutes zones Genre : biopic, couleurs Interdiction : tous publics Sortie : 06/03/19 Prix ind. : 29,99 €

Année : 2018 Réalisateur : Bryan Singer Interprètes : Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton, Ben Hardy, Aiden Gillen, Joseph Mazzello Éditeur : Fox BD : 1 UHD-66 + 1 BD-50, 134', toutes zones Genre : biopic, couleurs Interdiction : tous publics Sortie : 06/03/19 Prix ind. : 29,99 €

Format image
2.35
 
UHD 2 160p (HEVC)
 
HDR10+
 
16/9
 
Bande-son
Français DTS 5.1
 
Anglais Dolby Atmos
 
Anglais Dolby TrueHD 7.1
 
Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0
 
Anglais Audiodescription
 
Allemand DTS 5.1
 
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, danois, néerlandais, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois, polonais
 
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
Bohemian Rhapsody (2018)
LISTE DES BONUS 
- Séquence du Live Aid dans son intégralité (six morceaux) incluant deux chansons inédites (We Will Rock YouCrazy Little Thing Called Love) (22') 
- La transformation de Rami Malek en Freddie Mercury (16') 
- Le look et le son de Queen (22') 
- Reconstitution du Live Aid (20') 
- Bande-annonce, croquis, photos 


COMMENTAIRE

Sans surprise ou presque c'est le bonus le plus technique (« Reconstitution du Live Aid », 20 minutes) qui se montre le plus intéressant à suivre, les autres modules, très orientés promotion et gorgés d'images du film, marquent par leur absence de point de vue, notamment celui du réalisateur (logique quand on sait les problèmes que le film a connus en cours de route, avec changement de metteur en scène pour ses quatre dernières semaines de tournage). 

 

On suit donc avec Roger Taylor et Brian May découvrir, tout émerveillés, la scène du Live Aid et ses backstages reconstitués pour l'occasion au millimètre près à partir des vestiges des plans d'origine de Wembley et des photos d'époque. Deux techniciens ayant officié sur le concert ont d'ailleurs apporté leur soutien et leur regard sur l'éclairage, le dépouillement de la scène (l'organisation désargentée de Bob Geldof n'avait alors alloué que très peu de budget à la scène dans l'optique de récolter le plus fonds de possible pour la lutte contre le sida…). 

 

Dans un souci d'authenticité pour le public mais aussi pour les comédiens (qui ont démarré le tournage par cette énorme séquence en forme d'apothéose), tous les instruments présents à l'image étaient en état de fonctionnement. Un souci du détail qui va même se loger jusque dans la paire d'Adidas que porte Freddie Mercury dans le film, reproduites à l'identique par la marque pour les besoins du tournage.

Note bonus : 3/6
IMAGE

Une image ébouriffante qui ne faiblit jamais, haute en couleur, festive, tape‑à‑l'œil voire parfois too much dans sa reconstitution mais dotée d'un rendu sublimissime en 4K (la comparaison avec le simple Blu‑Ray pique un peu les yeux) et de trois grandes qualités tout de suite identifiables : une définition assez inouïe, un niveau de détail exceptionnel et une densité des couleurs étonnante. À ce titre, certains gros plans sur Rami Malek/Freddie Mercury, peau hâlée et Ray‑Ban vissées sur le nez, donnent encore des frissons. 

 

Ce sont bien sûr les tenues de Freddie Mercury qui profitent de cette effervescence des couleurs avec des rouges à peine croyables (sa cape et ses cuirs rouges en sont les plus beaux exemples), mais aussi les décors, reconstitués avec un soin indéniable et une certaine folie des grandeurs. Les textures cuivrées de certains d'entre eux (le bureau de « Miami Beach » ou l'appartement que Mercury partageait avec son grand amour Mary Austin) rendent si bien à l'image qu'elles ressemblent à de véritables time‑capsules. Et que dire des noirs, imbattables…

 

Autre motif de satisfaction, le fait que cette 4K (impossible de savoir si le film a profité d'un DI 4K ou 2K, la majorté des séquences ayant été captées en 6,5 K ou 3,4K) excellente dans tous les secteurs de jeu (profondeur, relief, transparence, vibrance…) ne tombe jamais dans l'outrance. Le film ne bave pas. Ne scintille pas. Ne met jamais en exergue ce qui ne doit pas l'être en voulant à tout prix donner dans la démonstration de force. Et même si l'on aurait parfois aimé une photographie plus « réelle » voire roots ou du moins argentique (mais cela aurait définitivement été un autre film, celui‑ci a été tourné en numérique…), le procédé HDR10+ (grande nouveauté signée Fox) nous procure déjà un immense plaisir. Difficile après cela de ne pas enfourner dans le lecteur le concert Live Aid, le vrai, pour se replonger dans ce moment de légende de l'histoire de la musique contemporaine.

Top image : aucun
Note image : 6/6
 
SON

Bohemian Rhapsody, I Want To Break Free, Radio Ga Ga, Hammer to Fall, Crazy Little Thing Called Love, We Are the Champions, We Will Rock You et consorts en Dolby Atmos, cela ressemble à un jour de fête en pleine semaine ou un mois de mai en plein hiver, une bulle d'air euphorisante procurant une sensation libératrice assez galvanisante. À écouter à fond les manettes, cette VO Dolby Atmos permet largement de pousser les curseurs pour jouer l'immersion totale. Certains en profiteront même pour (re)découvrir la voix de Freddie Mercury, on pense bien sûr à la nouvelle génération. 

 

En VF, tout y est (la clameur des 100 000 personnes venues assister au Live Aid, les effets de vague avant/arrière) mais en plus étriqué, en moins aéré et surtout en moins « Queen ». Pour la démesure qui va de soi, le jeu de tous ces excellents comédiens (on a particulièrement aimé la personnalité de Ben Hardy dans la peau Roger Taylor) et le retour dans le temps, celui où Mercury était encore vivant, VO obligatoire. D'autant que les canaux Atmos sont largement sollicités.

Top son : aucun

Note son : 6/6 

En vente ICI

Commenter cet article