L'assistant de Freddie Mercury révèle que le chanteur avait arrêté son traitement contre le Sida deux semaines avant sa mort
En 1991, Freddie Mercury mourait des suites de plusieurs années de combat contre le Sida. Le chanteur succombait à une pneumonie provoquée par sa faiblesse immunitaire, à l'âge de 45 ans. La veille de sa mort, il avait révélé à ses fans être porteur du VIH. Vingt-huit ans après, son assistant, Peter Freestone, révèle que Freddie Mercury avait arrêté de prendre son traitement deux semaines avant sa mort, conscient que la maladie était trop avancée et que la mort le guettait.
Présent en Lorraine ces derniers jours, Peter Freestone s'est entretenu avec des jeunes étudiants pour évoquer avec eux le virus du Sida. Leur rappelant que ce dernier "tuait encore" tout en restant tabou, l'ex-assistant de Freddie Mercury a évoqué les derniers jours de vie de ce dernier :
Il savait que la fin arrivait, c'était inéluctable. Il avait décidé de rester en vie jusqu'à la fin de la journée. Il voulait garder le contrôle de la situation, mais la maladie l'a tué" a-t-il ainsi révélé.
Freddie Mercury avait pris la décision de ne plus soigner sa pneumonie les deux semaines précédant sa mort. Evoquant l'amitié qui le liait au leader de Queen, l'homme se souvient d'un "homme qui faisait n'importe quoi pour ses amis, mais n'importe quoi contre lui-même". "Il était averti, absolument incroyable, si poli, si courtois, un vrai gentleman.
Il était l'ami le plus gentil, le plus généreux, et le plus fidèle que l'on puisse rencontrer" a-t-il témoigné, devant des dizaines d'étudiants.