BONO & BRIAN MAY AU NEW YORK TIMES!
Une nouvelle plume va rejoindre l’équipe éditoriale du New York Times, jetant sur la page blanche ses méditations cultivées sur les problèmes du jour. Il est irlandais. Il porte des lunettes de soleil. Et son nom rime avec "Oh no !"
Oui, Bono de U2 est le dernier chroniqueur embauché le très illustre quotidien new-yorkais. Le rédacteur en chef Andrew Rosenthal a annoncé cette décision à l’école de journalisme de Columbia cette semaine, soulignant que l’ancien nominé au Prix Nobel de la Paix commetra entre six et dix papiers étalés sur l’année 2009.
Bono écrira des textes (ou en fait, un peu moins musicaux que d’ordinaire) sur des sujets tels que l’Afrique, la pauvreté et Frank Sinatra, de préciser Rosenthal.
Cette nomination de Bono pourrait avoir pour origine la fascination de Rosenthal pour apprendre à jouer de la guitare – il a montré aux étudiants de nombreuses tablatures qu’il avait téléchargées. Mais il semblerait plus vraisemblable que ce choix soit inspiré par, euh, le statut de célébrité de Bono. Et par ses exigences salariales : Bono sera payé exactement "rien", selon Rosenthal.
Le New York Times a également exprimé son intérêt pour le retour dans ses colonnes du guitariste de Queen, Brian May. Le guitariste – qui a dernièrement décroché un doctorat en astrophysique - a déjà écrit sur l’espace pour le site du New York Times. Rosenthal a également rappelé qu’il était aussi fan d’un autre éditeur invité, Bruce Springsteen.
Bien que les rockeurs et les pop stars soient les bienvenus, un autre groupe affronte une bataille en haut de la page éditoriale du New York Times - les conservateurs. "[La secrétaire d’Etat américaine] Condoleezza Rice est vraiment une mauvaise rédactrice collaboratrice", de souligner Rosenthal. Pourtant, le problème ne s’arrête pas là. "Le problème avec les contributeurs conservateurs", de conclure Rosenthal said, "est que nombre d’entre eux mentent sur le papier." Et ils ne savent pas chanter.