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Queenworld.fr

L'ALBUM QUEEN II (1974).

24 Octobre 2009, 20:56pm

Publié par ANTHEVA


Queen II reste en majorité l'œuvre de Brian May et Freddie Mercury, en effet ils se sont partagé l'album en deux jouant sur le côté Blanc (May) et le côté Noir (Mercury).
Sur la face A, face blanche sur le vinyle original, Mr May nous fait une entrée de guitare grandiloquente avec « Procession », instrumental qui leur servira à ouvrir leurs concerts jusqu'en 1976. Celui ci s'enchaîne avec « Father to Son » hymne lyrique Hard Rock, style que Brian affectionne tous particulièrement, puis s'envient une des pièces maîtresses de l'album : « White Queen ». Douce ballade Mayenne extraordinaire comportant un passage instrumental de toute beauté. Brian avouera plus tard que «White Queen » reste la chanson dont il est le plus fier. « Some Day One Day » ne restera pas dans les annales et ne sera jamais joué en live, cependant ce titre très Folk n'en reste pas moins un témoignage du guitariste qui s'amuse à superposer les bandes jusqu'à enregistrer de façon subtile 5 guitares à la fois. C'est d'ailleurs lui même qui chante sur ce titre. En effet il a noté que dans la discographie deQueen et ce jusqu'au début des 80's, sur chaque album un titre était chanté par Brian et un parRoger Taylor. Ce lui là même qui composa « The Loser In The End » qui vient conclure la première face du LP. Il faut dire que la voie de Taylor, rocailleuse à souhait se prête très bien à cet exercice de style très Rock'n'Roll.
Mais là où Queen s'envole c'est sur la face noire totalement acquise à Mercury qui nous assaille d'emblée avec « Ogre Battle ». Riffs de guitares qui taillent le roc, chants grandiloquents, une fable Mercuryenne dans toute sa splendeur. On n'a pas le temps de se reposer que les premières mesures de « The Fairy Feller's Master Stroke » déferlent des HP. Musique alambiquée à souhait, montés et descentes de gammes réalisées avec tellement de subtilités... qu'on a du mal à se rendre compte de la difficulté de l'exercice. « Nevermore » arrive juste à point pour que l'on puisse reprendre son souffle... mais pas trop longtemps puisque « The March Of The Black Queen », morceau épique et purement progressif nous rentre dedans avec ses flots de guitares, des voix qui arrivent de toute part, une orchestration magique qui en fait le morceau pilier de l'album. Freddie à envie de calmer le jeu et nous propose « Funny How Love Is » gentille chansonnette au refrain pénétrant. Vient le final... et quel final ! «Seven Seas Of Rhye » casse la baraque, premier succès commercial du groupe, il emporte Queen vers les sommets de la gloire d'où ils ne redescendront jamais.

Queen II, deuxième opus du groupe reste un des albums les plus méconnus du chaland, mais en même temps un de ceux que les Die Hard Fans, comme moi, préfèrent. Il est la pierre angulaire, l'album le plus progressif du groupe.

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