QUEEN ET LA PRESSE
Les rapports entre Queen et la presse ont dès le début été houleux. Les journalistes ont pris le groupe pour un produit fabriqué par EMI. Ils étayent leurs propos en ressassant sans cesse le forcing marketing derrière eux. En 1976, la mode est au punk et Queen est l'exemple type du groupe supporté par l'establishment et qu'il faut abattre. Surtout que les journalistes ont pris comme une provocation le fameux “ We Are The Champions ”, qui s'avérera être un succès. La rancœur de la presse rock déteint bien vite sur les tabloïds qui se mettent à régulièrement parler des frasques de Mercury. Le groupe décide de prendre en main sa communication et engage un processus protocolaire de conférences de presse très sporadiques. La cabale continue jusqu'en 1980, date de la sortie de The Game, lorsque mystérieusement, “ Another One Bites The Dust ” met tout le monde d'accord. Après le üve Aid, le rapport s'améliore entre la presse rock et Queen, mais les tabloïds mettent la pression. Sur la fin de sa vie, Freddie s'installera avec plaisir à Montreux pour éviter
le siège de sa maison londonienne par une horde de paparazzi. Depuis sa mort, toute la presse vénère Freddie, qui fut la première rock-star à décéder des suites d'une infection provoquée par le sida.