QUEEN - INNUENDO (LA CHANSON) 1991
1990, les musiciens de Queen apparaissent à la télévision Britannique pour une remise d'Awards, on y voit un Freddie Mercury pâle et amaigri. Le groupe n'ayant pas tourné pour l'album The Miracle (1989), les spéculations sur la santé de l'homme vont bon train, elles sont cependant démenties rapidement. En réalité, le chanteur a contracté le virus du sida dans le milieu des années 80, une période de fêtes et "d'excès sexuels" aux retombées catastrophiques.
Queen cache la maladie aux fans. Fin 90, le groupe entre en studio pour l'enregistrement d'un nouvel album. La santé du chanteur se dégrade de jour en jour, l'entourage de la star se rend à l'évidence, Innuendo sera l'album testament de Freddie Mercury.
J'en reviens à aujourd'hui et j'écris cette chronique en écoutant Innuendo comme au tout début (nostalgie, nostalgie..). Je peux dire que ce chef-d'oeuvre de Queen me donne toujours autant de frissons, et ce malgré les centaines d'albums (et de genres différents) que j'ai entendu depuis mes années collège.
Ce premier morceau éponyme, restera l'une des plus grandes "pièces" musicales qui m'aient été donné d'écouter, avec son côté "sombre et puissant", mais aussi paradoxalement "léger et Mainstream"..
Innuendo est bouleversant, impressionnant, complexe et original. L'introduction décrite plus haut restera gravé à jamais, la voix de Freddie Mercury aérienne et profonde me marquera pour toujours, l'enchaînement magistral de mots, d'une force indescriptible "Our lives dictated by tradition, superstition, false religion" donne l'impression de partir en révolution, en vers et contre tous...Queen y est ici fédérateur et énergique, sans pourtant être Hard Rock, Punk ou Metal, la musique du groupe et puissante et en impose.
Le passage acoustique fait redescendre la pression, soudain, la "guitare flamenco" s'invite à l'oeuvre, moment absolument fantastique et inattendu. On retrouve ensuite le célèbre travail du groupe sur les voix superposées, une des caractéristiques du "son Queen".
Gros break, solo électrique presque Heavy metal, le rythme est soutenu et redescend une nouvelle fois, Roger Taylor faisant un travail monstrueux derrière les fûts (jeu simple mais intelligent). Quand on entre en matière avec un tel morceau, que l'on passe à l'intérieur d'une même structure de quatre à cinq styles totalement différents dans un enchaînement parfait et sans un accroc, que peut-on espérer de plus?
Gros break, solo électrique presque Heavy metal, le rythme est soutenu et redescend une nouvelle fois, Roger Taylor faisant un travail monstrueux derrière les fûts (jeu simple mais intelligent). Quand on entre en matière avec un tel morceau, que l'on passe à l'intérieur d'une même structure de quatre à cinq styles totalement différents dans un enchaînement parfait et sans un accroc, que peut-on espérer de plus?