QUEEN : QUEEN ON FIRE - LIVE AT THE BOWL (1982)
Queen nous propose son troisième double-live, enregistré au Milton Keynes Bowl le 5 juin 1982, lors de la tournée duHot Space Tour’ 82. Il s’insère donc entre le live Killers et le live à Wembley.
Tout d’abord, observons la set-list,les titres « inédits » en live sont essentiellement tirés des albums the Game et Hot Space
Ensuite, il y a les inévitables classiques qui n’intéressent sans doute pas les fans mais qui restent un argument de vente pour le grand public (We Will Rock You, Bohemian Rhapsody, etc.). Au niveau donc du choix des titres, Live At The Bowl est à mon sens moins intéressant que les deux autres lives (car pas aussi varié que Wembley, et pas aussi attirant que Killers qui s’inscrit dans la grande période des 70’s).
Passons à l’écoute proprement dite : là, il faut bien avouer que les réticences premières auraient tendance à s’évanouir. Car la performance est d’excellente qualité, il faut bien le dire, encore une fois menée de main de maître par feu Freddie Mercury qui est au sommet de sa forme. Dans le même temps, la production y est aussi pour quelque chose, parvenant à équilibrer le son de chaque instrument sans que l’un d’eux ne se trouve lésé, sans oublier le public indispensable, très présent également. Il s’agit du gros point fort de ce live. De ce point de vue donc, il enterre le live Killers (qui pèche justement par sa production) sans dépasse le mythique live à Wembley. A défaut de véritable originalité, Live at the bowl se rattrape donc sur la qualité du son et de la prestation.
Les morceaux issus de Hot Space, album plutôt funky, passent finalement très bien l’épreuve du live et sonnent de manière résolument moderne avec leur groove accrocheur, grâce notamment à la guitare qui demeure rock pour l’occasion (Action this Day, Staying Power, Back Chat). Même chose pour le titre Dragon Attack, dans la même lignée, extrait de the Game. A part ça, les titres sont parfaitement interprétés, sauf peut-être Play the Game où Freddie n’est pas vraiment dans le ton. Le reste c’est du Queen comme on l’apprécie, très professionnel, puissant, électrisant la foule (avec l’habituel passage où Freddie la fait chanter – ici à la fin de Now I’m Here – : « Yeah yeah, cool cool, ohohohohoo !… » ^_^). Parmi les morceaux qui retiennent particulièrement mon attention, on trouve Somebody to Love, avec une excellente intro prétexte à une courte improvisation au piano et au chant, de toute beauté. On appréciera également l’inévitable ballade Love of my Life à la guitare acoustique, chantée comme toujours en duo avec la foule. On continuera à frissonner avec Save Me, également très réussi. Sur le deuxième disque, j’apprécie particulièrement Under Pressure, Fat Bottomed Girls et Crazy Little Thing Called Love. Le reste est plus convenu, bien que de très bonne facture. Les Another One Bites the Dust, We Will Rock You, We Are the Champion et autres Bohemian Rhapsody sont fidèles à eux-même, ni plus ni moins
Enfin voilà, il s’agit d’un bon live, même si pour moi le meilleur live reste celui de Wembley. Néanmoins Live at the bowl présente un attrait indéniable, à conseiller plutôt à ceux qui ne connaissent pas très bien le groupe et ses prestations en concert, déploiements d’une formidable énergie, et également aux adeptes inconditionnels de la Reine, qui n’ont d’ailleurs pas attendu ma chronique pour se le procurer. Avis aux amateurs, donc !
Tout d’abord, observons la set-list,les titres « inédits » en live sont essentiellement tirés des albums the Game et Hot Space
Ensuite, il y a les inévitables classiques qui n’intéressent sans doute pas les fans mais qui restent un argument de vente pour le grand public (We Will Rock You, Bohemian Rhapsody, etc.). Au niveau donc du choix des titres, Live At The Bowl est à mon sens moins intéressant que les deux autres lives (car pas aussi varié que Wembley, et pas aussi attirant que Killers qui s’inscrit dans la grande période des 70’s).
Passons à l’écoute proprement dite : là, il faut bien avouer que les réticences premières auraient tendance à s’évanouir. Car la performance est d’excellente qualité, il faut bien le dire, encore une fois menée de main de maître par feu Freddie Mercury qui est au sommet de sa forme. Dans le même temps, la production y est aussi pour quelque chose, parvenant à équilibrer le son de chaque instrument sans que l’un d’eux ne se trouve lésé, sans oublier le public indispensable, très présent également. Il s’agit du gros point fort de ce live. De ce point de vue donc, il enterre le live Killers (qui pèche justement par sa production) sans dépasse le mythique live à Wembley. A défaut de véritable originalité, Live at the bowl se rattrape donc sur la qualité du son et de la prestation.
Les morceaux issus de Hot Space, album plutôt funky, passent finalement très bien l’épreuve du live et sonnent de manière résolument moderne avec leur groove accrocheur, grâce notamment à la guitare qui demeure rock pour l’occasion (Action this Day, Staying Power, Back Chat). Même chose pour le titre Dragon Attack, dans la même lignée, extrait de the Game. A part ça, les titres sont parfaitement interprétés, sauf peut-être Play the Game où Freddie n’est pas vraiment dans le ton. Le reste c’est du Queen comme on l’apprécie, très professionnel, puissant, électrisant la foule (avec l’habituel passage où Freddie la fait chanter – ici à la fin de Now I’m Here – : « Yeah yeah, cool cool, ohohohohoo !… » ^_^). Parmi les morceaux qui retiennent particulièrement mon attention, on trouve Somebody to Love, avec une excellente intro prétexte à une courte improvisation au piano et au chant, de toute beauté. On appréciera également l’inévitable ballade Love of my Life à la guitare acoustique, chantée comme toujours en duo avec la foule. On continuera à frissonner avec Save Me, également très réussi. Sur le deuxième disque, j’apprécie particulièrement Under Pressure, Fat Bottomed Girls et Crazy Little Thing Called Love. Le reste est plus convenu, bien que de très bonne facture. Les Another One Bites the Dust, We Will Rock You, We Are the Champion et autres Bohemian Rhapsody sont fidèles à eux-même, ni plus ni moins
Enfin voilà, il s’agit d’un bon live, même si pour moi le meilleur live reste celui de Wembley. Néanmoins Live at the bowl présente un attrait indéniable, à conseiller plutôt à ceux qui ne connaissent pas très bien le groupe et ses prestations en concert, déploiements d’une formidable énergie, et également aux adeptes inconditionnels de la Reine, qui n’ont d’ailleurs pas attendu ma chronique pour se le procurer. Avis aux amateurs, donc !
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