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Queenworld.fr

albums

QUEEN : SHEER HEART ATTACK (1974)

25 Octobre 2009, 14:21pm

Publié par ANTHEVA

Queen, plutôt prolifique à l’époque, poursuit son petit bonhomme de chemin, et nous sert Sheer Heart Attack ,un album plus facile d’accès que l'époustouflant Queen 2 ,notamment en misant davantage sur l’efficacité des titres, qui n’excèdent pas 4 minutes 15 (excepté le morceau d’ouverture, Brighton Rock, de 5 minutes environ, notamment à cause de son solo de guitare), et qui tourneraient plutôt à une moyenne de 2 minutes 30. C’est plutôt un bon choix.
La première chose que l’on constate, c’est que Queen conserve, pour notre plaisir, son caractère fantasque avec une effronterie presque impertinente (si ce n’est pas une lapalissade, ça…), mené ici de manière plutôt joyeuse et spontanée. Le Brighton Rock qui ouvre l’album, après les bruits d’ambiance d’une fête foraine, commence avec célérité, sur les riffs effrénés de la guitare et le roulement de la batterie qui suit derrière, avant que Freddie Mercury ne vienne prendre ses fonctions régisseuses de sa voix glamour (ou la la !). Le ton est donné.
Dans l’ensemble, l’album est plus varié que les précédents, mais plus homogène au niveau de la qualité et de l’accroche. De ce fait, parmi les chansons à remarquer, on peut citer la majeure partie des titres de l’opus, comme le très entraînant Flick of the Wrist et la courte ballade qui le suit, Lily of the Valley, ou encore le frénétique déjanté Stone Cold Crazy (qui sera plombé plus tard par nos amis de Metallica). Roger Taylor est également plus convaincant sur Tenement Funster, un rock de facture assez classique, mais sympathique.
Evoquons encore en vrac le célèbre et entraînant Killer Queen, avec sa fameuse intro au piano et aux claquement de doigts, le joyeux Misfire, le court Dear Friends, soutenu par le piano seul, et chanté très agréablement (on constate en fin de compte que Freddie Mercury était déjà très fort lorsqu’il s’agissait de faire preuve de délicatesse et de sensibilité, ce qui lui manquait encore étant la puissance), le quelque peu psychédélique In the Lap of the God, qui sera complètement revisité à la fin de l’album sous la forme d’un hymne fédérateur, l’humoristique Bring Back That Leroy Brown, ou encore la ballade She Makes Me, au rythme pesant et chanté par Brian May. Et mine de rien, je viens de citer tout l’album…
D’un point de vue technique, la guitare continue son excellent travail de fond (sauf quand elle s’octroie quelques démonstrations flamboyantes, comme sur le déjà évoqué Brighton Rock), laissant le devant de la scène à la voix de Freddie Mercury, qui s’épaissit peu à peu, malgré tout, gagnant en assurance et en aplomb, et à ses chœurs de courtisans.
On remarque également que le groupe joue aussi beaucoup sur l’effet d’écho, de la guitare et de la voix notamment, comme en témoigne les morceaux Brighton Rock et Now I’m Here (et dont l’utilisation atteindra son paroxysme sur le Prophet’s Song de A night at the opera), ce qui confère une consistance certaine à la texture musicale.

Bref, il s’agit d’un bon album, avec des morceaux plutôt accrocheurs, où l’on voit le groupe étoffer son répertoire et asseoir son talent musical. Ce n’est pas le meilleur, c’est vrai, mais il possède malgré tout son charme. Et mon petit doigt me dit que la consécration est pour bientôt…

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L'ALBUM QUEEN II (1974).

24 Octobre 2009, 20:56pm

Publié par ANTHEVA


Queen II reste en majorité l'œuvre de Brian May et Freddie Mercury, en effet ils se sont partagé l'album en deux jouant sur le côté Blanc (May) et le côté Noir (Mercury).
Sur la face A, face blanche sur le vinyle original, Mr May nous fait une entrée de guitare grandiloquente avec « Procession », instrumental qui leur servira à ouvrir leurs concerts jusqu'en 1976. Celui ci s'enchaîne avec « Father to Son » hymne lyrique Hard Rock, style que Brian affectionne tous particulièrement, puis s'envient une des pièces maîtresses de l'album : « White Queen ». Douce ballade Mayenne extraordinaire comportant un passage instrumental de toute beauté. Brian avouera plus tard que «White Queen » reste la chanson dont il est le plus fier. « Some Day One Day » ne restera pas dans les annales et ne sera jamais joué en live, cependant ce titre très Folk n'en reste pas moins un témoignage du guitariste qui s'amuse à superposer les bandes jusqu'à enregistrer de façon subtile 5 guitares à la fois. C'est d'ailleurs lui même qui chante sur ce titre. En effet il a noté que dans la discographie deQueen et ce jusqu'au début des 80's, sur chaque album un titre était chanté par Brian et un parRoger Taylor. Ce lui là même qui composa « The Loser In The End » qui vient conclure la première face du LP. Il faut dire que la voie de Taylor, rocailleuse à souhait se prête très bien à cet exercice de style très Rock'n'Roll.
Mais là où Queen s'envole c'est sur la face noire totalement acquise à Mercury qui nous assaille d'emblée avec « Ogre Battle ». Riffs de guitares qui taillent le roc, chants grandiloquents, une fable Mercuryenne dans toute sa splendeur. On n'a pas le temps de se reposer que les premières mesures de « The Fairy Feller's Master Stroke » déferlent des HP. Musique alambiquée à souhait, montés et descentes de gammes réalisées avec tellement de subtilités... qu'on a du mal à se rendre compte de la difficulté de l'exercice. « Nevermore » arrive juste à point pour que l'on puisse reprendre son souffle... mais pas trop longtemps puisque « The March Of The Black Queen », morceau épique et purement progressif nous rentre dedans avec ses flots de guitares, des voix qui arrivent de toute part, une orchestration magique qui en fait le morceau pilier de l'album. Freddie à envie de calmer le jeu et nous propose « Funny How Love Is » gentille chansonnette au refrain pénétrant. Vient le final... et quel final ! «Seven Seas Of Rhye » casse la baraque, premier succès commercial du groupe, il emporte Queen vers les sommets de la gloire d'où ils ne redescendront jamais.

Queen II, deuxième opus du groupe reste un des albums les plus méconnus du chaland, mais en même temps un de ceux que les Die Hard Fans, comme moi, préfèrent. Il est la pierre angulaire, l'album le plus progressif du groupe.

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L'ALBUM QUEEN

23 Octobre 2009, 20:44pm

Publié par ANTHEVA


Des influences diverses traversent ce premier album.

Le rock'n'roll, de façon générale et bien sûr avec "Modern Times Rock'n'roll", première composition de Roger Taylor, qui sera toujours le rocker du groupe, aux chansons simples, efficaces et à la voix éraillée mais touchante.
"Keep Yourself Alive", "Son and Daughter" et "Liar", transpercés de riffs de Brian May annoncent LE son Queen tendance hard que l'on retrouvera régulièrement d'album en album.

On a longtemps comparé Queen à Led Zeppelin, sans que cette comparaison semble toujours justifiée. Il s'agit, à mon avis, simplement d'un raccourci journalistique.
L'influence existe, sans aucun doute, mais mêlée à beaucoup d'autres. Les Beatles, bien sûr, pour les mélodies, le jeu de piano de Freddie, et évidemment les harmonies vocales à trois voix (Freddie, Brian et Roger) qui seront, là aussi, une des composantes distinctives du "SON Queen".

"My Fairy King" était la première de ces chansons héroïques avec beaucoup d'harmonies vocales et d'overdubs. Ca a donné ensuite "The March of the Black Queen", sur le second album, puis plus tard, "Bohemian Rhapsody". Mais ceci est une autre histoire...

Les Who sont aussi une influence évidente sur cet album, comme sur "The Nignt Comes Down" de Brian, avec des accords de guitare sèche réminescents du jeu de Pete Townshend.
Le jeu de batterie de Roger, fait de roulements de toms et de cymbales frappées, peut également évoquer les Who, par sa lourdeur contrôlée et nuancée.

Plusieurs chansons de cet album, très mélodiques, tirent le groupe du coté "pop", ainsi, "Jesus" ou "Doin' Allright", curiosité aux accents cools quasi-californiens, genre qui disparaîtra par la suite du répertoire de Queen.
Il faut noter que cette chanson fut co-composée par Brian et Tim Staffell à l'époque de Smile.

"Great King Rat" est une sorte de mini-fresque baroque, genre assez en vogue à l'époque d'un rock qu'on appelait alors "progressif", dont les héros se nomment Genesis ou Yes (pour les plus anciens), et dont on retrouvera les séquelles sur l'album suivant (à suivre...).

Le disque se termine par un instrumental court, "Seven Seas Of Rhye", qui n'est que l'ébauche d'un morceau qui fera bientôt parler de lui.

Enfin, la pochette porte la mention qui ornera tous les albums jusqu'à la fin des années 70 : "No Synthetizers" (sur cet album : "Personne n'a joué de synthétiseur").

En conclusion, cet album est d'une grande qualité, assez puissant, et reste aujourd'hui d'une écoute très agréable.
Et pour tous ce que Queen attire et qui n'ont jamais eu l'occasion d'écouter cet album, je leur conseille vivement... il est très important dans la vie future de ce groupe de légende !

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QUEEN : LIVE AT WEMBLEY STADIUM (1986)

20 Octobre 2009, 17:25pm

Publié par ANTHEVA

Du vivant de Freddie Mercury, un album live de la tournée triomphale de 1986 était déjà paru,  intitulé Live Magic, mais ne comportait qu’un seul disque : il se trouve rendu obsolète par le fameux Live à Wembley, gargantuesque double album qui nous laisse admiré  l’une des dernières performances scéniques réalisées par le groupe, à l’époque au sommet de sa gloire (et de sa démesure), devant un parterre de 150 000 personnes.
Comparé au Live Killers ou au  Live at the Bowl, le Live à Wembley a toute ma préférence, de part une set-list assez variée (on passe du hard rock à la pop en passant par le rockabilly, sans que cela soit choquant) et une performance somme toute impressionnante de la part des musiciens .


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Il y à 20 ans,sortait l'album The Miracle.

16 Octobre 2009, 21:39pm

Publié par ANTHEVA

 

Les années 80 sont synonymes de montée en puissance incessante pour Queen. De Hot Space en 81 à the Miracle en 89, le progrès est indiscutable pour un groupe qui restera dans les mémoires comme l'un des plus grands du monde.

Avec la fin des tournées live en 86, Queen se concentre vers le studio et produit un album époustouflant. On y compte 4 titres paraissant dans leur futur Greatest Hits (I whant it all,Breaktrhu The Mirace et Invisible Man) ainsi que d'autres super morceaux heavy pop-rock, à commencer par Was it All Worth It (une intro qui déchire,mon frère apprécieras )mais aussi Scandal, Party et Khashoggi's Ship. Rain must Fall et My Baby does me sont plus discrètes mais très agréables...
Et que penser des Bonus Tracks? Hang on in there est très sympa, un bon morceau heavy pop-rock, Chinese Torture est un court instrumental qui en surprendra plus d'un...


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